Chapeau: Les négociations annuelles obligatoires ont commencé le 13 mars 2015 avec le dépôt des plateformes revendicatives des organisations syndicales et notamment de celle de la CFDT

Après avoir participé à pas moins de 7 réunions de négociation, la direction n'a rien trouvé de mieux qu'une proposition d'augmentation de la valeur du point 100 à hauteur de 0,4% au 1er mai 2015. Toutefois, la provocation de la direction ne s'est pas arrêtée en si bon chemin. En effet, elle a souhaité l'introduction dans l'accord soumis à la signature d'une clause de réajustement en cas de dérapage de l'inflation - comme cela s'est toujours pratiqué par le passé - non pas basée sur une, mais deux années antérieures. Ainsi, en cas de dérapage de l'inflation, le différentiel serait calculé en prenant en compte la valeur du point 100 des deux années passées. Quant aux autres revendications de notre section, la direction a tout simplement balayé nos demandes en se basant sur les mauvais résultats de l'entreprise. Toutefois, elle omet de dire les montants des cadeaux fiscaux reçus par le moyen du CICE (crédit d'impôt pour la compétivité et l'emploi) et le remboursement de l'augmentation de la TVA par l'autorité organisatrice des transports qu'elle s'est dépêchée de remonter au groupe Keolis. Cette somme représente la bagatelle de plus de 2 millions d'euros...
Devant tant d'abnégation à ne pas répondre à nos revendications légitimes, la section syndicale SNTU-CFDT, après avoir organisé des assemblées générales, a décidé d'un commun accord avec les autres organisations syndicales de déposer une alarme sociale. Cependant, la direction, comme par enchantement, invite autour de la table de négociation les délégations syndicales pour une huitième réunion non prévue. A suivre.
Rédigé par le représentant syndical au CE de la section, Pierre PEZESHKIAN